Les croisements
Les croisements désignent des espaces dans lesquels la fonction de passage prédomine largement. Ces lieux, généralement sans nom, constituent des espaces de forme très diverse qui résulte du croisement des voies. Ils constituent généralement des repères dans la ville et y apportent une lisibilité. L’aménagement de ces espaces, la plupart du temps contraints par la circulation, est généralement peu qualitatif. Ils sont trop souvent peu accueillants pour les modes actifs. Pourtant, ils sont (souvent) bordés d’activités leur conférant un important potentiel d’activation et de fonction de séjour combinée au passage. Ils ont aussi un potentiel en termes de lisibilité, voire même de dynamique d’activités et d’image de tout un quartier. Les enjeux de reconfiguration spatiale y sont importants, au profit d’un partage multimodal plus équilibré, une continuité des parcours et une requalification urbaine et paysagère.
Dans le type ‘croisements’, on distingue dans ce guide, les ‘ronds-points’ et les ‘carrefours’
- Le sous-type ‘ rond-point ‘ se réfère à de vastes espaces qui portent le nom de ‘rond-point’ où la circulation motorisée est organisée en système de giratoire. L’espace au centre du rond-point est généralement inaccessible. Il est souvent planté ou accueille une sculpture. A Bruxelles, certains ronds-points ont un ancrage historique et/ou symbolique fort : rond point Schuman, Montgomery….
- Le sous-type ‘carrefour’ se réfère à un espace de croisement de plusieurs voies sans nom propre. Son organisation et sa taille sont variables en fonction des tissus traversés et des voies (gabarit, spécialisation).